Dès le 1er janvier 2025,
il sera interdit de louer des logements classés G (les moins bien isolés) : découvrez avec quelles techniques et travaux vous pouvez venir corriger cela et changer votre logement de classe.
La RE 2020 franchit un nouveau cap en 2025 avec un
durcissement des seuils carbone pour les maisons et appartements neufs. Objectif : réduire encore l'empreinte environnementale et encourager les matériaux biosourcés et les systèmes énergétiques renouvelables : découvrez quels matériaux ne sont plus conseillé et ceux vers lesquels vous devez vous diriger.
1. Objectifs de réduction de la consommation d’énergie
- La RE 2020 impose des exigences strictes pour réduire la consommation d’énergie des bâtiments, notamment en fixant des seuils très bas pour la consommation énergétique des bâtiments neufs (maison, immeubles résidentiels, bâtiments tertiaires).
- L'accent est mis sur la performance énergétique globale et sur la réduction de l'empreinte carbone des bâtiments, en tenant compte non seulement de la consommation d'énergie, mais aussi des émissions de gaz à effet de serre.
2. Performances énergétiques renforcées
- Bâtiments à faible consommation : Les bâtiments ne devront pas dépasser un certain seuil de consommation d'énergie primaire, avec des exigences plus strictes concernant le chauffage, la ventilation, l'éclairage et la climatisation.
- Les bâtiments devront répondre à des exigences plus fortes sur la demande énergétique en chauffage, en refroidissement, ainsi que sur la production d'eau chaude sanitaire.
3. Les bâtiments à énergie positive (BEPOS)
- La réglementation 2025 favorisera les bâtiments dits "BEPOS" (bâtiments à énergie positive), qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Ceci inclut une intégration accrue des énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes domestiques, etc.).
4. Bilan carbone
- L'impact carbone sera pris en compte dans le calcul de la performance énergétique. Les matériaux de construction et les choix architecturaux devront être évalués en fonction de leur empreinte carbone, favorisant ainsi les matériaux à faible émission de carbone (par exemple, bois, matériaux biosourcés).
5. Régulation thermique selon les zones climatiques
- Les exigences seront adaptées en fonction des zones climatiques. Les bâtiments situés dans des zones plus froides devront répondre à des exigences plus strictes en termes d’isolation et de chauffage.
6. Confort d'été
- Avec l’augmentation des températures liées au changement climatique, les bâtiments devront être conçus pour garantir un confort thermique en été, avec des solutions pour éviter la surchauffe intérieure. Cela inclut des stratégies comme l’isolation renforcée, les protections solaires ou encore la ventilation naturelle.
7. Renouvellement des labels et certifications
- Des labels comme BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou HQE (Haute Qualité Environnementale) seront davantage intégrés et renforcés. Les bâtiments devront passer des certifications supplémentaires attestant de leur faible empreinte énergétique et environnementale.
8. Renouvellement de la réglementation sur la rénovation des bâtiments
- Une attention particulière sera portée à la rénovation énergétique des bâtiments existants, avec des obligations plus strictes pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire la consommation d'énergie des bâtiments anciens.
9. Suivi de la consommation énergétique
- Les bâtiments devront être équipés de dispositifs permettant de suivre leur consommation énergétique en temps réel. Cette transparence permettra une gestion plus efficace de l'énergie.
En résumé, les réglementations thermiques pour 2025 visent à rendre les bâtiments neufs beaucoup plus écologiques, en réduisant leur consommation énergétique et leur empreinte carbone. Le tout s'inscrit dans une dynamique globale de transition énergétique, avec un objectif de zéro émission nette à l'horizon 2050 pour le secteur du bâtiment.